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Dans un contexte économique mondialisé, les entreprises marocaines concluent de plus en plus de contrats internationaux : vente de marchandises, franchise, prestation de services, distribution, investissement, outsourcing, nearshoring, etc. Ces opérations représentent une réelle opportunité de croissance, mais aussi une source de risques juridiques et financiers. Les risques sont nombreux : paiements internationaux bloqués, exécution forcée difficile dans un autre pays, contentieux coûteux et longs, impossibilité de faire appliquer une décision marocaine à l’étranger, fausse interprétation ou absence de loi applicable claire. Pour sécuriser vos transactions, anticiper ces risques et comprendre le cadre juridique marocain est essentiel, tout comme se faire accompagner par un avocat compétent dès la

C’est en vertu de l’application du principe de territorialité que toute décision de justice rendue à l’étranger ne peut s’appliquer automatiquement sur le territoire marocain. En effet, un jugement qui n’est pas reconnu au Maroc ne peut pas faire l’objet d’une exécution forcée et sera, dès lors, dépourvu d’effets[1].  Par conséquent, lorsqu’on obtient un jugement définitif étranger qu’on souhaite exécuter - au Maroc par exemple - il sera nécessaire de suivre une procédure spéciale d’exécution appelée exequatur. On parle ici d’une procédure spéciale visant à faire reconnaître, dans un État, une décision de justice étrangère (nb. Il peut aussi s’agir de sentences arbitrales, actes authentiques ou même